Ordre séculier

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Des tentes de nuit s'irisent et palpitent
se coiffent Belle Epoque

Pourquoi languir plus loin des cèdres
Pourquoi ne pas sentir les jambes des rivières

Ne pas suivre leur
courir après l'heure

des femmes pétrifiées, changées
en lauriers

Roses au reflux

Langues mouvantes
cous de cygne

oscillent

aux coups de faux
au creux des roseaux

voici l'herbe

voici l'eau

laisse-la passer

la beauté reste au cœur

Publié dans poésie

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T
Belle écriture, merci de cette présence sensible et poètique, mais quel dommage de subir ces publicités sur votre blog... si je puis me permettre de vous conseiller de les enlever où trouver un autre système de blog, il en manque pas sur le net...
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M
Mais que devenez vous, et où en sont vos lycéens ?
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D
je truve que ton poeme est tout simplement magnifique et j espee en revoir beinto des autres .merci beaucoup pour ce on moment a très beintot
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